Dogue de Majorque : toute une histoire !
Le dogue de majorque que nous connaissons n'existe que depuis les années 80.
Nés de croisement entre une femelle "bulldog anglaise" et un père "Ca de Bestiar" : TITO et son frère TOBY (qui avait la particularité d'être intégralement noir comme l'était les ca de bestiar) furent une des bases de la renaissance de la race. TOBY, supérieur en physique à son frère, fut croisé avec une femelle NIX (une des derniers femelles d'avant la recréation de la race) qui donna ANASTASIA.
TITO et ANASTASIA furent les origines nouvelles de la race et participère à son renouveau.

Ces 2 chiens (donc père et fille) furent mariés pour donner plusieurs mâles (connus) qui participère à étendre la race au delà des frontières de l'Espagne :

Chimo (à gauche) : père d'une lignée en Espagne, il fut exporté en 1995 à Puerto-Rico où une lignée pérenne continue d'exister. Il est à l'origine de nombreux champion et est un vrai chien rustique, guerrier avec un excellent type.

Conan (à droite) : très bien typé comme Chimo, quoi qu'un peu plus petit; il décéda tué par les autres chiens de l'élevage où il vivait. C'est un chien "lion" au caractère très dur. Sa lignée perdure grâce à son petit fils Conan.
Ben et Leon sont également 2 mâles issus de ce mariage, mais aucune informations sur eux, ni photo.

TITO en dehors d'Anastasia eu un fils, qui fut à l'origine des lignées d'Europe de l'Est : DINO (à gauche). Sa maman BANI n'était pas une des chienne les plus typique, ce qui expliquerait les hyper-type des lignées Russe et Polonaises.

Il exista également un mâle bringé très connu pour la race TRONC. Il fut à l'origine de la lignée de ATROC en Espagne et fu un des premiers chiens de la recréation de couleur bringé.
C'est aussi le seul chien n'ayant aucun rapport avec TITO ou ANASTASIA.
La reconstruction de la race depuis les années 80-90 est donc établie sur une consanguinité père-fille ! Ce qui a permis d'avoir des reproducteurs homogènes et très typés. A l'heure d'aujourd'hui, même si les bases sont communes, l'introduction de reproducteurs "inconnus" venus de l'étrangers durant les années 90, ainsi que des croisé majorques qui étaient présents à Majorque d'avant la reconstruction, ont permis d'étendre le patrimoine génétique de la race.
Ainsi, la consanguinité n'a pas nuit à la race. Nous nous trouvons avec des caractéristiques qui indique une bonne santé de nos reproducteurs :
- pas de perte de dents
- bonne prolificité (entre 8 et 12 chiots par portée)
- pas de problèmes de santé particulier ou réccurent
Enfin, la consanguinité n'est pas un mal, mais peut être nécessaire en vu de l'homogénéisation de la race. En effet, lorsqu'on réunit 3 ou 4 lignées n'ayant rien à voir entre elle, les résultats sont plus qu'aléatoires et "resserrer" les pedigrée et faire apparaître des soucis quelconques, ce qui peut être une bonne chose.
Cependant il faut le faire en connaissance de cause et accepter les conséquences !